Le formateur

Bonjour, comment allez-vous ? Allez-y, installez-vous ; comme vous voulez, vous êtes chez vous. On vous le dit d’habitude et surement vous l’avez entendu mille fois mais avant de commencer je vous prie d’éteindre vos téléphones portables. Merci beaucoup à toutes et à tous. Bien, aujourd’hui le but de cette formation est de bien comprendre ce qu’est un arbre des causes. Un arbre des causes qui devra nous permettre, comme son nom bien l’indique, d’arriver au bout des phénomènes qui ont déclenché un scénario, un événement, normalement quelque chose d’inattendue et pas souhaitée ou, autrement dit, avec un résultat défavorable. Parce que quand tout va bien on pense que c’est tout à fait grâce à nous et donc pas besoin d’analyse, car pas de problème, ça roule. Par contre, quand ça ne va pas, notre intérêt évidemment est d’éviter que cela ne se reproduise à nouveau et donc, en allant chercher les causes on pourra mener les actions correctives à la base et comme ça réussir à mener à bien notre propos. Excusez-moi, est-ce que vous vous endormez, monsieur? Vous ne trouvez pas suffisamment intéressant ce que je dis ? Voulez-vous que j’ouvre un peu la fenêtre de la salle ? Peut-être qu’il fait un peu chaud…ou non ? C’est bon ? Bien. Je vous remercie de votre attention, ça ne va pas durer longtemps. Je disais qu’aller chercher en arrière les causes de notre incident, accident, événement aperçu comme négatif, va nous permettre de pouvoir attaquer là où ça a commencé à dégénérer, autrement dit : l’origine du problème. Les problèmes ont toujours une origine et la seule façon de les traiter de manière efficace et de reconnaître et identifier cette origine. Vous me suivez ? Est-ce que c’est clair pour vous ? Avez-vous l’impression peut-être que je me répète ? Non ? Bien. Et donc, la meilleure façon de comprendre, d’intégrer ce que je viens de vous dire est moyennant un exemple. Je pense que vous allez aimer cet exemple, vous n’allez pas vous endormir, croyez-moi. Non, je plaisante. Pardon ! Je vous ai touché, monsieur, excusez-moi pour mon geste, excès de confiance, un geste débile en fait…Bon, reprenons le fil, je vous disais, un exemple : l’imbécilité. L’imbécilité est une chose sérieuse, que disait le professeur Maurizio Ferraris. Et laissez-moi vous dire que c’est vrai. L’imbécillité de tous les jours va finir pour exemple avec moi. Sinon, croyez-vous que j’ai le droit de venir ici devant vous, des gens tous expérimentés dans leur métier et dans la vie. Des gens lesquels certains parmi vous avez une famille ou avez déjà assumé le fait de ne pas en former une, ou bien être en procès de divorce ou en train d’en former une deuxième ! Des gens avec un bilan de vie costaud et rempli en face de moi, et tout de même il faut que je vienne ici, pour animer une formation quelconque laquelle coûte un bras à je ne sais plus déjà qui, vous dire bonjour, tous les jours pareil, à vous aujourd’hui, à d’autres personnes demain. Venir ici pour vous parler des anciens combattants avec un truc du genre : s’il a plu il est belle et bien dû à la présence d’un nuage. Ou bien un truc comme : s’il y a des avions qui s’envolent, c’est parce qu‘il y a un aéroport à proximité. L’arbre qu’il faut vraiment insérer dans vos têtes  pour le voir venir de loin c’est l’arbre infernal que vous allez démarrer si vous ne prenez pas le contrôle de votre vie. Cet arbre-là, l’arbre de l’imbécilité va vous amener à perdre les repères et vous envoyer direct vers une situation où se demander les cinq pourquoi en arrière ne servira absolument à rien, car il sera trop tard. Trop tard. A quoi ça sert de connaître la cause d’origine quand vous avez déjà gâché votre santé ? A quoi ça sert de connaître la cause d’origine du fait d’avoir raté votre vie ? Est-ce que vous ne saviez pas que tout incident vous concernant est conséquence de quelque action précédente  dont vous êtes le seul responsable ? Que ce n’est que vous, uniquement vous, dans la plupart de cas dans notre joli premier monde, hormis le malheur, les responsables de tout ce que vous arrive. Et parfois, le malheur, je vous pointe du doigt, vous mêmes, vous appelez le malheur et vous ne vous rendez pas compte!!!…Mesdames, messieurs, vous allez m’excuser, j’ai du mal à respirer, je n’arrive pas, …appelez aux seco…